création 2004 –
La psychanalyse sauvage d’une femme en proie !
Un cri sourd que le temps aiguise comme un couteau. Cette “Carmen renversée” dresse sa totale solitude et tente l’échappée extrême dans une nature morte du quotidien où la dictature en pantoufle déverse sa terreur.
Un frigo, un ventilateur, et une chaise surmontée d’une épée de Damoclès omniprésente. Une scénographie de l’ennui qui produit son propre son, bordées d’injures, aboiements de chiens et silence dans les arènes.Voici le flash-back vertigineux d’une guerrilla conjugale qui ne se termine pas comme d’habitude.
PRESSE
“L’attendrissante guerrière flamenca – Il n’y a qu’à voir ce petit bout de femme au caractère bien trempé affichant tour à tour le minois insolent de l’adorable garçonne, les yeux de braise de la vamp, l’inquiétant grain de la déjantée explosant dans un flamenco ra(va)geur matiné d’électric boogie hip hop : pour finir en toréant comme une diablesse, guirlande de strings sur banderille : Pourquoi j’ai mangé mon mari n’est peut être pas tout é fait prêt à prendre le chemin du cercle familial. On parie pourtant qu’on saurait vite lui pardonner son culot, car dans cette pièce azimutée, c’est une flamenca étourdissante que l’on découvre, confiante dans son art, bien décidée à parler du monde avec lui ; une jeune auteure aussi qui a suffisamment de fantaisie et de dérision chevillés aux talons, pour ne pas s’enferrer dans les clichés auxquels elle tord le cou. Pas revanchard pour deux sous, Pourquoi j’ai mangé mon mari a l’élégance moqueuse du clin d’œil.”
Cloé Roméo – La marseillaise
durée : 30 mn
DISTRIBUTION : chorégraphie/scénographie/interprétation : Veronica Vallecillo
CO-PRODUCTION : Cie Veronica Vallecillo